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Schengen, Macron pas à la hauteur du problème !
La présidence française du Conseil de l’Union Européenne commence vraiment très mal.
Les ministres des 27, se réunissaient dans la métropole lilloise les 3 et 4 février 2022 pour évoquer la réforme de Schengen. Le sujet était d’importance puisqu’à l’avenir, les crises migratoires ne feront que se multiplier.
« Face à l’urgence du problème Emmanuel Macron n’a eu à proposer qu’un énième outil administratif, le « conseil Schengen. »
Quelle déception ! Face à l’urgence du problème Emmanuel Macron n’a eu à proposer qu’un énième outil administratif, le « conseil Schengen« , c’est-à-dire une réunion de ministres concernés par le sujet.
Il est vrai qu’en l’absence de vision et d’ambition politique, la recette est toujours la même : proposer un nouveau comité, conseil ou observatoire. Réponse facile pour botter en touche sur un sujet.
Or le système UE regorge de ce genre d’outils technocratiques qui ne servent à rien.
D’ailleurs personne ne sait s’ils sont efficaces, pour la bonne et simple raison que dans la majorité des cas ces outils ne sont jamais utilisé par les pays membres.
Bref, il n’est de ce ressorti de cette réunion que du bla bla, de la poudre aux yeux.
Or le système UE regorge de ce genre d’outils technocratiques qui ne servent à rien.
D’ailleurs personne ne sait s’ils sont efficaces, pour la bonne et simple raison que dans la majorité des cas ces outils ne sont jamais utilisé par les pays membres.
Bref, il n’est de ce ressorti de cette réunion que du bla bla, de la poudre aux yeux.
Faut-il rappeler au Président français qu’une partie de la solution est évidente et déjà mise en oeuvre par certains pays de l’UE : la construction de frontières en dur.
C’est par exemple le cas de la Pologne qui a recours à cette solution pour juguler la crise migratoire provoquée par la Biélorussie à sa frontière.
Mais ça, les progressistes, Emmanuel Macron et Ursula Von der Leyen en tête, ne veulent pas en entendre parler.
C’est par exemple le cas de la Pologne qui a recours à cette solution pour juguler la crise migratoire provoquée par la Biélorussie à sa frontière.
Mais ça, les progressistes, Emmanuel Macron et Ursula Von der Leyen en tête, ne veulent pas en entendre parler.
D’ailleurs la Commission ne semble pas vouloir accorder pour l’instant de crédits pour la construction de ces ouvrages qui protègent pourtant nos fragiles démocraties.
« Aujourd’hui, les ruées migratoires causées par la démographie africaine ou le terrorisme islamiste nous intiment l’ordre de garder les frontières externes de l’UE. »
Plus de 30 ans après la chute du rideau de fer, il faut se rendre à l’évidence, nous allons devoir de nouveau affronter des tensions sur nos frontières.
Certains peuvent pleurer un âge d’or perdu du « sans frontièrisme », mais cela ne changera rien à la réalité des choses.
Certains peuvent pleurer un âge d’or perdu du « sans frontièrisme », mais cela ne changera rien à la réalité des choses.
Aujourd’hui, les ruées migratoires causées par la démographie africaine ou le terrorisme islamiste nous intiment l’ordre de garder les frontières externes de l’UE.
Jusqu’à aujourd’hui, selon la commissaire européenne Ylva Johansson, 39 millions de personne étaient entrés dans l’espace Schengen sans avoir fait l’objet d’aucune vérification d’identité via le Système d’information Schengen.
Jusqu’à aujourd’hui, selon la commissaire européenne Ylva Johansson, 39 millions de personne étaient entrés dans l’espace Schengen sans avoir fait l’objet d’aucune vérification d’identité via le Système d’information Schengen.
La libre circulation au sein de l’UE est le gage de notre prospérité. Il suffit de regarder la situation économique catastrophique du Royaume-Uni qui a rétabli les contrôles douaniers à ses frontière pour s’en convaincre.
Il n’y a donc pas d’alternative.
Nous ne pouvons pas refermer nos frontières internes, donc la protection de nos frontières externes avec des moyens ambitieux doit être notre priorité.
C’est la condition sine qua none de notre développement et de notre sécurité.