Le PFE est-il de gauche ou de droite ?
Les Fédéralistes rejettent le clivage traditionnel gauche-droite. Pourquoi ?
Parce d’une part, certaines questions politiques – comme l’Europe – ne sont aujourd’hui l’apanage, ni de la gauche, ni de la droite. D’ailleurs, les partis traditionnels sont souvent muets sur les questions européennes, car les avis des leaders d’un même camp, sont souvent opposés.
D’autre part, la réforme en profondeur de la France – nécessaire pour supprimer l’exclusion et stopper le gâchis d’argent public – n’est pas une question de gauche ou de droite. Qui a envie de creuser les déficits à gauche ou à droite ? Qui souhaite laisser la pauvreté gagner du terrain à gauche ou à droite ? Ce dépassement des clivages est désormais une opinion partagé par nos concitoyens.
En proposant plus d’autonomie aux régions, ne risque-t-on pas de casser la France ?
Le PFE considère que la France est malade de son système actuel. Paris décide, la Province exécute. Certaines régions sont très riches (Ile-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes), d’autres sont dans la misère (Hauts-de-France). L’égalité républicaine est vraiment oubliée ! Nos impôts sont collectés à Paris et redistribués en régions à grand renfort de marchandage entre les élus locaux et le gouvernement.
Vous trouvez ce système efficace et juste ? Pas les fédéralistes qui pensent que c’est le centralisme qui casse la France et entretient la fracture sociale.
Le PFE souhaite une France plus juste, une république très décentralisée qui respecte les identités régionales en écartant le séparatisme, qui ne discute pas avec les terroristes mais qui reconnaît les particularismes, bref, une France unie dans la diversité de ses territoires.
Avec la fédéralisation proposée par le PFE (comme chez bon nombre de nos voisins européens), cette réorganisation est possible. Les économies d’argent réalisées ainsi par l’État central permettraient de donner plus de moyens aux grandes politiques nationales (santé, solidarité, grands travaux publics).
Le PF est-il pour ou contre l’adhésion de la Turquie à l’Europe ?
Le PFE demande clairement la fin du processus d’adhésion de la Turquie à l’Union Européenne. Ce choix est dicté par deux considérations.
Tout d’abord les choix électoraux faits par le peuple turc ont fait progressivement s’éloigner la Turquie des critères d’adhésion (restriction de la liberté de la presse, menace sur l’Etat de droit…).
D’autre part, pour le Parti Fédéraliste Européen, la poursuite de l’élargissement de l’UE à des Etats de plus en plus hétérogènes serait un risque pour la stabilité de l’UE elle-même.
Nous sommes peu visibles, pourquoi ?
Le Parti Fédéraliste Européen ne bénéficie pas des subventions publiques, à contrario des grandes formations qui mènent à grands frais des campagnes dispendieuses. Tous nos moyens financiers viennent des cotisations et des dons de nos membres. Pour l’instant, nous ne pouvons donc que financer des campagnes et des actions modestes.
D’autre part, nous subissons l’ostracisme des médias qui n’accordent leur temps d’antenne qu’aux plus grosses formations politiques et refusent leur temps d’antenne aux formations qui portent pourtant des idées nouvelles et originales.