A l’occasion de l’élection du nouveau Président du Parlement européen, Martin Schulz, qui a eu lieu le 17 janvier à Strasbourg, le Parti Fédéraliste Européen regrette les petits arrangements qui ont eu cours lors de ce scrutin. Le PFE dénonce l’accord conclu en 2009 entre le Parti Socialiste Européen et le Parti Populaire Européen qui consiste à se partager le mandat de cinq ans de la présidence du Parlement, moyennant un obscur partage des présidences de groupes. Cela porte gravement atteinte à l’exercice clair et transparent de la démocratie au sein du Parlement européen. 

Pour le PFE, les citoyens européens sont en droit d’assister à d’authentiques pratiques démocratiques au sein de la représentation européenne et non à des bricolages conçus en dehors des règles fondamentales de la représentation. L’institution européenne doit donc correspondre à la volonté exprimée par les citoyens européens lors du dernier scrutin dans les 27 Etats de l’UE, sous peine de déni de démocratie.

L’Europe actuelle pêche avant tout par le caractère anti-démocratique de ses institutions. Le Parlement est la seule institution légitime de l’Europe.

Le Parti Fédéraliste Européen déplore donc le bipartisme dictatorial au sein de celui-ci et exige à l’avenir que les députés européens respectent les règles démocratiques élémentaires.