9 mai, tous pro-Européens ! (même Le Pen et Mélenchon)
Jean Monnet disait « L’Europe se fera dans les crises et elle sera la somme des solutions apportées à ces crises ».
« Aujourd’hui, l’UE est une construction solide. Elle oblige à la solidarité, la confiance et la fraternité. »
On a longtemps ignoré sur quelle face tomberait la pièce qui allait décider des suites de ce projet chahuté. Pile : l’impossibilité de s’entendre et de trouver des solutions durables jetterait à bas l’entreprise européenne. Face : les partenaires triompheraient de toutes les épreuves.
La pièce est tombée côté face. L’Europe a su résister à toutes les crises : la crise financière de 2008, face au Brexit elle est restée unie, pas un État n’a fait défection. L’UE a su également répondre temporairement à la crise migratoire de 2015. Enfin, l’UE fait front commun face à Poutine depuis le déclenchement, en février, de l’invasion de l’Ukraine. Mieux encore, elle suscite des volontés d’adhésion de la part des États des Balkans et du Caucase.
« Les leaders politiques – même Le Pen et Mélenchon – l’ont bien compris : l’UE est incontournable. »
« Il ne s’agit plus pour les politiques d’être pour ou contre l’Europe. Il s’agit d’orienter de l’intérieur les politiques de l’UE. »
Avantage dans ce domaine aux progressistes, soutenus par Macron, Von der Leyen, Scholz ou Michel. Ils sont plus puissants et impliqués depuis plus longtemps dans les arcanes de la machine bruxelloise. Le Léviathan technocratique est désormais instrumentalisé pour diffuser leur vision hégémonique de la société. Un projet néolibéral, multiculturaliste, mondialiste, soumise à la pensée étasunienne.
« Pour ceux qui s’opposent à cette vision progressiste de l’Europe, il est plus que jamais nécessaire de s’investir dans le combat politique européen. »
Pour les citoyens européens qui s’opposent à cette vision progressiste de l’Europe, il est plus que jamais nécessaire de s’investir dans le combat politique européen.
Car l’avenir de l’Europe ne sera plus simplement le résultat de politiques de crise, mais sera bien façonné par les transformations institutionnelles et les politiques mises en œuvre à Bruxelles.