Le 14 Janvier  prochain, la Grèce reçoit une visite du FMI qui vient vérifier si la rigueur a bien été appliquée. Une occasion pour les Grecs de se demander ce qu’ils pensent de leur soi-disant souveraineté. La souveraineté nationale est une grande illusion dont le peuple Grec paye aujourd’hui les conséquences, et ce dans le mépris total des élites européennes qui continuent de refuser l’union des peuples.

La souveraineté de l’Etat Français est une catastrophe humanitaire

Marine le Pen peut se permettre de clamer qu’il faut revenir au Franc, cela n’aura aucune conséquence sur son patrimoine de millionnaire.  En revanche il s’agirait pour la population Française d’une véritable catastrophe humanitaire. Cette option provoquera une  hausse des prix sans précédents. En conséquence les entreprises mettront la clé sous la porte, toute la nation sera au chômage et paiera son pain quatre fois plus cher.

La souveraineté nationale nous a menés à une catastrophe budgétaire

Cette crise est une crise de la dette souveraine. C’est par le refus du fédéralisme européen que nous sommes arrivés à un tel niveau d’endettement. Les Etats sont isolés et faibles, ils ne sont pas des emprunteurs sérieux. C’est pourquoi les banques peuvent se permettre de les assécher sans scrupules. Or, l’Etat national a toujours comme ultime réflexe de saigner son peuple pour sauver les apparences de la souveraineté: il lui donne le choix entre l’austérité et la rigueur.

Le faux choix de 2012

En l’absence d’un Etat Européen, la marge de manœuvre de la France en 2012 est nulle. De Hollande à le Pen en passant par Bayrou et Sarkozy, le refus de l’Europe sera fatal à la France. Le FMI nous imposera ses plans de rigueurs comme il l’a fait en Grèce et nous n’y pourrons rien. L’Europe est la seule manière d’éviter la rigueur et de revenir à l’équilibre budgétaire. Un Europe unie emprunte facilement, contrôle les agences de notations au lieu de les subir et protège les Etats de la crise en cas de soucis.

Le peuple ne deviendra souverain que par l’Europe.