Les Français se sont prononcés ce dimanche 9 juin pour élire leurs 81 représentants au Parlement européen.

Les Fédéralistes expriment leur satisfaction quant au taux de participation (51,49 %), meilleur qu’en 2019 (50,12%) et au plus haut depuis 1994.

C’est le signe d’un intérêt croissant pour l’Europe et d’une prise de conscience de l’importance de ce niveau politique.

Le second point concerne les bons scores des partis conservateurs et identitaires dans plusieurs États de l’UE, notamment en Allemagne, en France, en Italie et en Autriche.
Ce qui nous amène à faire les constatations suivantes.

Cette progression des partis conservateurs au Parlement européen est un signe positif dans la mesure où l’immigration, le wokisme et l’islamisme encouragés par les textes européens pourront désormais être combattus plus efficacement.

De plus, un camp conservateur plus fort garantira le respect des prérogatives des États en réponse à la voracité accrue de la Commission à légiférer dans tous les domaines.

Cependant, le poids des conservateurs devrait malheureusement mettre un frein à l’intégration au niveau européen de certaines politiques portées par les Fédéralistes, notamment la Défense.
Cette perspective dans le contexte géopolitique actuel, n’est pas une bonne nouvelle.

En ce qui concerne la protection des frontières externes de l’Europe, le nouvel équilibre des forces politiques devrait faire avancer notre projet de constitution d’un corps de garde-frontières et de garde-côtes à l’échelle européenne.

Les Fédéralistes ont l’immense responsabilité de poursuivre encore et toujours la lutte pour réorienter le projet européen en faveur de la démocratie, du respect des prérogatives des États membres et de la protections des cultures nationales et régionales ainsi que de la civilisation européenne.